Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) était réuni vendredi 1er décembre pour donner un avis sur :
le plan d’actions réalisé suite à l’évaluation des risques physiques et techniques lié à l’activité de magasinier à la DEJ.
La CGT a approuvé ce plan d’actions qui vise à améliorer les conditions de travail des magasiniers des cuisines centrales et à notamment prévenir les troubles musculo-squelettiques liés aux postures pénibles, aux charges lourdes, aux conditions de travail en milieu froid et humide. Des améliorations doivent être apportées par exemple, sur les modalités de livraison et devront faire l’objet d’un protocole. Nous avons souligné que ce point devait faire l’objet d’une vigilance de la part de l’employeur, pour les cuisines centrales mais aussi pour d’autres directions ou services, notamment les crèches.
D’autres point étaient présentés aux représentants du personnel pour information :
les rapport d’inspection de l’agent en charge de la fonction d’inspection (ACFI).
9 inspections santé et sécurité au travail ont été réalisées dans plusieurs établissements (crèches, PMI, circonscription de l’ASE, DNPB, DBL…) qui ont permis de relever plusieurs points nécessitant d’être rapidement réglés et portant sur l’organisation de la prévention et le contrôle des installations et équipements. Des engagements ont été pris pour régler ces écarts avec la réglementation par la mise en place de formations, la passation de marchés pour les contrôles périodiques et les analyses amiante notamment. Des réunions de travail ont commencé par direction afin que les recommandations de l’ACFI soient bien respectées et suivies d’effet.
Le lancement de la démarche d’évaluation des risques psychosociaux (RPS) à la DEJ (service des relations avec les collèges) et la DEF (service des crèches et de l’ASE).
Le principe de ces évaluations a été présenté pour avis aux représentants du personnel lors d’une précédente séance, la séance du 1er décembre acte le lancement de la démarche. Sur ce dossier, la CGT a souligné la nécessité que ces évaluations se fassent dans le plus grand nombre de sites afin que l’ensemble des risques soient bien pris en compte, au plus près du terrain. La CGT a demandé que l’évaluation des risques physiques et techniques soient donc aussi réalisés, en même temps, dans ces services lorsque cela n’a pas été fait afin d’avoir une approche globale des risques pour l’ensemble des postes de travail, ce qui est une obligation de l’employeur. Nous avons obtenu un accord sur ce point. Nous avons aussi exprimé notre souci que ces évaluations soient bien au service d’un plan de prévention des RPS et non dévoyées à des fins managériales.
Le bilan 2016 d’activité de pôle prévention des risques physiques et techniques.
Nous avons souligné l’importance du travail de l’équipe du pôle chargée de mener des évaluations des risques, de contribuer à la mise en œuvre de la politique de prévention de la collectivité et de mettre en place des règles de sécurité et d’hygiène au travail. La CGT a souligné le sous-dimensionnement de l’équipe compte tenu de la taille de la collectivité, de la diversité des métiers et des risques professionnels qui y sont rattachés. Toutefois, nous nous félicitons, suite à notre intervention et de celles des représentants du personnel, du recrutement d’un ergonome sur le service santé et sécurité au travail.
Les représentants du personnel CGT au CHSCT