La mobilisation populaire a déjoué le scénario catastrophe voulu par Emmanuel Macron et promis par la majorité des médias aux mains de quelques milliardaires. Une large majorité d’électeurs et d’électrices ont clairement exprimé leur refus de donner les clés du pays à l’extrême droite.
Seules des réponses à la désespérance sociale pourront apaiser la légitime colère dans le pays.
Le Nouveau Front Populaire est arrivé est tête car il est porteur d’un programme reprenant une très large partie de nos revendications syndicales :
- l’augmentation des salaires et des pensions
- l’indexation des salaires sur les prix
- l’abrogation de la réforme des retraites et celle de l’assurance chômage
- l’investissement dans nos services publics sur tous les territoires
- la réindustrialisation du pays pour répondre au défi environnemental
Les résultats de dimanche 7 juillet doivent être entendus et appliqués. Pas question que le patronat ait gain de cause. Le pire évité, le camp présidentiel sévèrement sanctionné pour sa politique économique et sociale et son autoritarisme. En tentant de mettre dos à dos l’extrême droite avec la gauche, le Président de la République a contribué à banaliser le Rassemblement National et son idéologie.
Heureusement, la majorité des organisations syndicales, la société civile, la jeunesse et les partis
politiques républicains ont pris leurs responsabilités. L’extrême-droite, est toujours l’ennemie
des travailleurs et travailleuses.
Fidèle à son histoire, en toute indépendance des partis et des gouvernements mais pas dans une
neutralité aveugle, la CGT a continué de rappeler que le RN n’est pas un parti comme les autres : il reste un parti raciste, antisémite, homophobe, sexiste et violent. Ses élus votent contre l’augmentation du SMIC, des salaires et des petites retraites. Plusieurs dizaines de députés d’extrême droite n’ont même pas voté la constitutionnalisation du droit à l’avortement.
La mobilisation populaire ne s’arrête pas avec les élections. Depuis les européennes, des milliers de salarié·es et retraité·es ont fait le choix de se syndiquer à la CGT. En amplifiant cette dynamique dans la durée, nous pouvons collectivement reprendre le pouvoir sur nos vies et notre travail.
C’est le moment de se syndiquer pour se protéger, participer et agir ! En tant que salarié·es, notre force c’est notre nombre.
On se syndique. On s’organise.
On fait aboutir nos revendications grâce à la pression populaire.