Ce 8 mars, la Fédération CGT des services publics rappelle que l’égalité entre les femmes et les hommes est un enjeu de justice sociale majeur auquel il faut aboutir ici et maintenant.
Au regard de ces éléments, la Fédération CGT des services publics revendique :
• L’augmentation générale des salaires ;
• L’abrogation de la loi portant la réforme des retraites
• L’augmentation immédiate de 10 % du point d’indice et la revalorisation immédiate de 10 % des pensions ;
• L’augmentation du point d’indice à six euros en 2024 et un niveau de pension (taux de remplacement) d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète ;
• La revalorisation des filières à prédominance féminine et l’application de la loi qui garantit un salaire égal pour un travail de valeur égale.
• L’ouverture de négociations obligatoires et dans un délai contraint portant sur les grilles indiciaires en vue de reconnaitre et valoriser les missions, les qualifications et compétences mises en œuvre dans les filières « à prédominance féminine » ;
• Le maintien du congé parental jusqu’aux 3 ans de l’enfant et une meilleure prise en charge ;
• Un investissement massif pour des services publics de qualité devant permettre la garantie d’un accueil du jeune enfant ;
• La stricte application de l’accord égalité femme-homme de 2018 sur la mise en place d’un référent harcèlement avec des moyens dédiés et identifiées par les personnels. Partout, organisons avec les syndiqué·es et les agent·es, des heures d’information et des assemblées générales afin de construire les actions et l’arrêt du travail pour une large participation à la grève féministe, le 8 mars.
Cette journée importante s’inscrit comme une première étape de la mobilisation que la Fédération CGT des services publics engage, dans l’unité syndicale, pour l’urgence salariale, le 19 mars prochain.